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  1er Tournoi Simon Bokobza

  2024-10-01
  Il y a quelques jours, un tournoi de football était organisé en hommage à Simon Bokobza, grande figure de l'OPEJ à la Maison d'enfants "Le Château de Maubuisson". Enfants accueillis dans nos deux maisons d'enfants ou suivis par nos équipes dans les accueils de jour ont donc participé à cette grande après-midi sportive. Des équipes grands ados-adultes ont aussi été formées grace au concours de quelques professionnels de l'OPEJ.
  Cet évènement a été organisé avec l'OPEJ FC, le club de foot des anciens enfants de l'OPEJ  qui apporte une belle expertise dans la réalisation de tournoi.
  Trophées pour les 3 premières places, coupes "Fair play" et "meilleur joueur" ont ainsi été distribué. Une médaille a également été offerte à chaque participant.
  On retiendra de cette journée un bel esprit, de la bonne humeur, le plaisir de jouer et la joie de se retrouver.
  David Haïk, membre fondateur de l’OPEJ FC et Nicole Amouyal-Cohen, directrice pédagogique de la Fondation OPEJ ont pris la parole pour rendre un hommage à Simon Bokobza, qui a beaucoup facilité l'accès au sport aux enfants au sein de l'OPEJ. Johan Zittoun, directeur général de l'OPEJ a cloturé la journée à la remise des prix, après un bon goûter préparé par l'équipe de la Maison d'enfants.
  Des petits reporters ont bien documenté la fête sportive puisque les participants de l'atelier photo de Myriam Tirler ont capturé les prouesses des joueurs et l'ambiance.
  Un grand merci à l'OPEJ FC et particulièrement à David et Mickaël Haïk avec qui, nous comptons bien organiser la seconde édition de ce tournoi hommage l'année prochaine.
  
  En savoir plus sur l'OPEJ FC : lire l'interview de Mickaël Haïk
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  L’OPEJ FC n’est pas un club comme les autres

  2024-05-15
  Rencontre avec Mickael Haïk, membre fondateur de l’OPEJ FC
  
  Pour comprendre la création de cette équipe, il faut remonter à quelques années en arrière…
  Nous sommes en juin 1998, le magazine France Football publie cette annonce : « Championnat du dimanche matin cherche équipes »
  Une bande d’adolescents de la MECS de Rueil-Malmaison, fans et joueurs de football décide alors d’y répondre.
  La réaction est la création d’une équipe constituée en majorité d’opejiens des 2 MECS et des Services de prévention spécialisée !
  Sous l’impulsion de Mercedes et Simon Bokobza, l’OPEJ les aide à financer l’équipement et l’inscription au Championnat en catégorie adultes. Les jeunes ont entre 16 et 18 ans, ils sont plein d’entrain et de courage :
  « On habitait loin, on se levait à 6h pour être sur le terrain à 8h, on a été propulsé jeune dans un monde d’adulte. »
  
  Mickaël, ensuite comment ça s’est passé pour le Club ?
  Au début, on ne gagne pas de matchs, on est jeune et on persiste, on progresse, on fait nos preuves.
  Pendant toutes ces années, des dizaines de joueurs ont porté le maillot du Club, que ce soit des jeunes de l’OPEJ, des anciens, des éducateurs, et même des jeunes devenus éducateurs… mais aussi des amis de joueurs.
  L’équipe participe depuis 25 ans à ce championnat en catégorie adulte.
  
  Quelles sont les valeurs de l’OPEJ FC ?
  C’est une équipe qui est ouverte à tous. L’histoire de l’OPEJ est bien sûr présente, c’est sûr mais les amis qui nous ont rejoint, ont compris où ils étaient. Il faut dire qu’ils n’ont jamais cessé d’en entendre parler ! Ils savent ce qu’est l’OPEJ,
  D’ailleurs, il y a 5 à 10 joueurs qui sont là depuis plus de 10 ans.
  Il y a un seul critère de sélection : avoir l'esprit OPEJ !
  De très bons joueurs ayant un état d’esprit qui ne collait pas, nous ont donc rapidement quitté… Alors que d’autres qui ont atterri sur un terrain de football par hasard, mais à l’état d’esprit irréprochable, ont fait (et font encore) un grand bout de chemin avec nous !
  Que ce soit pour des jeunes de la Maison d’enfants, pour les étudiants ou pour n’importe quel joueur en difficulté financière, le club ne laisse jamais le critère financier conditionner le recrutement d’un joueur. Ainsi, par le biais des dons fait au club et par un système de solidarité entre joueurs, la licence et si nécessaire l’équipement seront, tout ou partie, financés par le Club.
  
  Quels sont les objectifs ?
  L’objectif principal de l’OPEJ FC est évidemment de permettre de garder le lien entre jeunes d’une même génération sortis de l’OPEJ.
  Sans l’OPEJ FC, sûrement que la vie et ses aléas auraient séparé quelques-uns d’entre eux… Pour des jeunes sortant de maisons d’enfants et débutant dans la vie active, le club reste donc un repère et un lieu privilégié pour se ressourcer.
   
  Par ricochet, l’objectif second du club est de créer des liens avec les générations suivantes.
  Des tournois de foot sont organisés dans les MECS avec les enfants accueillis actuellement. Il y a quelques années, l’équipe a participé à un évènement pour financer un voyage solidaire au Sénégal dans la Maison d’enfants de Rueil.
   
  
  Des jeunes qui quittent l’OPEJ pourraient-ils vous rejoindre ?
  C’est-à-dire que le club est aujourd’hui en catégorie vétérans… (rires). 25 ans plus tard, l’OPEJ FC continue de fouler les pelouses de la région parisienne. On court un peu moins vite, les maillots ont pris une ou deux tailles, mais le plaisir de se retrouver et de défendre les couleurs de l’OPEJ est toujours présent.
  On a entre 40 et 45 ans maintenant, pour intégrer l’équipe, il faut avoir 35 ans.
  Mais on peut imaginer d’autres partenariats avec les jeunes d’aujourd’hui !
  
  Avec quelles ressources vit le club ?
  Avec des dons. Nous avons été pas mal aidés par l’Association des anciens de l’OPEJ (LAO). On a aussi des sponsors, on doit renouveler les maillots tous les 2 ou 3 ans. On s’est débrouillé, on a fait jouer notre réseau.
  Actuellement, on cherche des sponsors.
   
  En entendant les mots que Mickaël a prononcé lors de la soirée hommage à Simon Bokobza, nous avons une petite idée des projets de l’OPEJ FC :
  Défendre les couleurs de l’OPEJ, cela a été un des piliers de la vie de Simon. Alors même s’il n’était peut-être pas le plus grand fan de football, nous, fans de football, nous voulions lui rendre hommage à notre façon.
  
  C’est pour cela que, chaque année, nous organiserons le tournoi « Simon Bokobza » pour lui rendre hommage. Ce tournoi aura lieu au Château de Maubuisson et réunira les jeunes, les professionnels et les anciens de l’OPEJ et du DEJJ, les deux associations pour lesquelles Simon a consacré sa vie professionnelle.
  
  Aussi, je vous donne tous rendez-vous au mois de septembre de cette année, et les années suivantes, à Saint-Ouen l’Aumône. Cette journée ne sera pas seulement une manifestation sportive, mais un temps de partage intergénérationnel tel que les aimait Simon.
  
  Merci Mickaël
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  Ginette, une enfant accueillie devenue une grande philanthrope

  2024-05-02
  À l’occasion des 70 ans de l’OPEJ, nous avions pris contact avec Ginette Becker pour l’informer de la sortie du livre « Accueillir l’autre ».
  C’est donc à cette période, que notre correspondance a commencé et on peut dire que le courant est bien passé avec Ginette. Ces dernières années, elle a exprimé son engagement auprès de l'OPEJ avec une extrême gentillesse et une grande modestie. Nous avons été très honorés de son intérêt et très heureux de correspondre avec elle tout au long de ces années, jusqu’à sa mort en 2021.
  Elle était attachée au bien-être des enfants accueillis par notre institution.
  
  Toujours en lien avec ses filles, Niki et Elise, nous avons réussi à en savoir plus sur la vie de Ginette qui était très discrète.
  
  Ginette Jacob avait 8 ans lorsqu'elle, son frère et sa sœur sont devenus orphelins à Paris pendant la guerre. Ils ont été secourus par de généreux catholiques qui les ont cachés puis fait passer clandestinement en Suisse au milieu de la nuit.
  Une fois la guerre terminée, sa sœur a été adoptée et son frère, plus âgé a eu la possibilité d'émigrer aux États-Unis.
  Ginette a été accueillie à l’OPEJ, à Rueil-Malmaison. Elle y est restée jusqu'à l'âge de 17 ans et a pu rejoindre les États-Unis, grâce au parrainage de son frère aîné et de sa femme. Elle a fait des études universitaires et à la faculté de médecine. Elle y a rencontré son mari, Joshua Becker. Ils ont vécu une vie bien remplie en tant que médecins, passionnés de gastronomie et mécènes des arts à New York.
  
  Ses filles nous ont précisé que leur mère ne parlait pas beaucoup ni facilement de son enfance, et quand elle le faisait, ce n'était pas plein de bons souvenirs…
  Mais elle était incroyablement reconnaissante envers toutes les personnes, tout au long de son chemin, qui l'avaient aidée à survivre et lui avaient apporté du réconfort.
  L'OPEJ était l'un de ses refuges.
  
  Ginette Becker était une philanthrope engagée dans le soutien à l'éducation des enfants et dès 2015, elle a exprimé sa gratitude envers l’OPEJ en devenant une donatrice fidèle.
   
  Photo : Ginette vers 1950 à la Maison d'enfants de Rueil.
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  Chanatova

  2024-10-01
  Qui donne ne doit jamais s'en souvenir. Qui reçoit ne doit jamais oublier.
  Proverbe juif 
  
  
  Ariane de Rothschild, Présidente et Johan Zittoun, Directeur général de la Fondation OPEJ vous souhaitent une douce et heureuse nouvelle année.
  Que 5785 nous apporte santé, joie et réussite.
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  Médiation familiale

  2024-10-03
  Permanence d'information
  
  Vous pouvez prendre un rendez-vous avec un médiateur familial de la Fondation OPEJ à la Mairie du 11ème arrondissement de Paris.
  
  La médiation familiale propose aux personnes en conflit au sein de la famille - tels que conflits et séparations conjugales, conflits parents ados, grands-parents privés de leurs petits-enfants, conflits transgénérationnels, un espace de parole et de prise de décision en présence d'un tiers, le médiateur familial. C'est un temps pour apaiser les tensions, réfléchir ensemble à des solutions mutuellement acceptables.
  
  Un médiateur familial diplômé d'État de la Maison des Familles et des Cultures de la Fondation OPEJ Paris vous propose lors de cette permanence, un entretien d'information gratuit sur la médiation familiale pour évaluer avec vous la pertinence de la mise en place d'une médiation en fonction de votre situation.
  
  Pour prendre rendez-vous, c'est ici
  
  Pour en savoir plus sur notre service de médiation familiale
  
  
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  L'art et la culture pour les enfants accueillis

  2024-09-02
  
  La Fondation OPEJ s’attache à apporter à chaque enfant les moyens de vivre avec son histoire et de se construire. L’art et la culture présents au quotidien dans les activités que mène notre institution auprès des enfants et des familles qui fréquentent ses services y contribuent.
  
  L’art et la pratique semblent être le moteur de ces rencontres, mais ce ne sont que des prétextes, tant le désir des enfants de découvrir le monde est puissant et tant les obstacles qu’ils ressentent dans leur milieu leur paraissent insurmontables. Voir l’autre permet de distinguer ses propres talents et de trouver le sens de son présent et la voie de son avenir.
  
  Notre volonté est de proposer des ateliers de pratiques artistiques encadrés par des professionnels.
  
  Cette année, nous avons proposé aux enfants accueillis dans nos deux Maisons d’enfants de prendre le temps de regarder leur lieu de vie.
  
  Il nous semble valorisant pour des enfants ayant des parcours de rupture (avec la famille ou un environnement) de se pencher sur la structure qui les accueille et de la documenter.
  
  Avec une artiste photographe : Myriam Tirler anime un atelier régulier dans les deux Maisons d’enfants.
  
  Capter les moments de la vie quotidienne en apparence insignifiants et qui se révèlent plein de sens une fois inscrits dans l’immobilité de l’image.
  Par le biais de la photographie, il s’agit de construire ensemble un récit collectif.
  
  Il y a bien-sûr aussi la question de l’image aujourd'hui si présente dans la vie quotidienne des
  jeunes : l’image de soi, l’image des autres, les images que l’on renvoit.
  
  Éducation à l’image
  Vu le flux d’images reçues chaque jour, quelle perception en ont les enfants et les jeunes ?
  Par cet atelier, l’artiste et l’équipe éducative cherchent à déconstruire les clichés véhiculés, par exemple,
  par les réseaux sociaux pour prendre du recul, pour aider les jeunes à étudier et penser l’image.
  Comment une image est construite, ce que l’on peut faire dire aux photos ou ce que l’on peut faire croire.
  Prendre conscience, par la fabrication et l’expérimentation de leurs propres photos, que l’image n’est pas un juste reflet "objectif" de la réalité mais bien celui d'un regard très personnel et sélectif.
  Cette constatation va aider les jeunes participants à développer une approche plus critique du monde de
  l'image.
  
  Plusieurs étapes dans le projet
  Le travail photo mené sur une année permet aux enfants d’appréhender des aspects techniques et créatifs de la photo tout en menant une réflexion sur l’image et ce qu’elle véhicule.
  
  -Aborder la technique de la photographie
  Profondeur de champ, vitesse et mouvement, gestion de la lumière.
  
  -Développer sa créativité
  Comment faire un portrait, un reportage, raconter une histoire.
  
  -Sortir au musée
  Regarder des œuvres anciennes et contemporaines pour découvrir différentes techniques et plusieurs regards
  
  Pour mener à bien ce projet, outre le fait de travailler avec une photographe professionnelle, nous avons fait l’acquisition d’appareils photo pour que chaque enfant expérimente sa propre pratique, à son rythme, tout en étant responsabilisé et tout en développant sa créativité.

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